3 septembre 2008

Faut que j'vous avoue...

Ciao!

Ca fait un bail, hein!
Voila pourquoi, en deux mots...

Juin: Examens universitaires, stress a son comble. Tiens, le stress, je ne connaissais plus, ca! Je m'en serais bien passe, c'etait pas drole. (J'ai reussi, c'est l'esentiel.)

Juillet: Deux semaines en Corse, mon deuxieme chez-soi. Un rituel familial, comme une purification annuelle par le vent iode et le bouquet capiteux du maquis.

Puis quelques semaines a Geneve, qu'est-ce-que ma ville est bonnard en ete, de bleu! Tous les soirs l'embarras du choix pour sortir, le lac gorge de soleil, les cafes sur la terrasse de la Clemence...

Aout: Ah bon, j'ai un blog, moi?


Mais venons-en au fait, voulez-vous! Je dois vous avouer que... -noooon! -siiii! Je suis de retour au JAPON!

Je suis parti le 18 aout, et pour un mois(seulement). En avion cette fois-ci. 12 heures, c'est tellement rapide! La premiere fois ca m'a pris un an et demi.

Arrive a Tokyo avec une valise a plus de moitie remplie de cadeaux a distribuer a mes amis et connaissances. Au bout d'une semaine, je n'avais toujours pas fini la distribution... mais quand meme revu tous mes amis les plus chers, dont mon ex-copine, encore plus belle qu'avant si mes yeux ne me trompent pas... Pas facile de refermer le livre du passe, on a toujours envie d'ecrire encore une page, mais ce ne sera pas ensemble.

Pour fuir ma propre nostalgie des souvenirs de l'annee passee, j'ai quitte Tokyo ou mes reperes affectifs sont tout chamboules, et j'ai attaque le plat de resistance du voyage:

Le Japon en auto-stop! Cette fois-ci, direction Shikoku, la seule region du Japon(avec Okinawa, ou je ne pourrai jamais aller en auto-stop ^^ ) que je n'avais encore jamais foulee.

C'est cent fois plus difficile de sortir de Tokyo que d'y entrer, par ce moyen de transport. J'ai attendu 2 heures sous la pluie, j'ai meme chope une crampe a la main a force de tendre la pancarte ou j'avais inscrit ma destination! Pourtant, j'avais prit soin de m'eloigner de plusieurs dizaines de kilometres du centres et j'attendais pile devant l'entree de l'autoroute.

C'est donc la premiere voiture qui est la plus difficile. Passer ce cap, c'est entrer dans une autre dimension. D'aires de service en stations-essence, j'enchaine les voitures et les camions en restant dans l'univers ferme de l'autoroute, dont la seule maniere de sortir est d'etre pris par un vehicule qui sorte a la bonne sortie. En l'occurence, Takamatsu sur l'ile de Shikoku, a environ 900 kil de Tokyo.

Deux jours de route (une courte nuit dans une voiture qui m'avais prise en stop, sur une aire de service, chacun sur son siege incline) avant de sortir de cette univers.

Je voulais aller voir les irreductibles pecheurs de la "mer interieure". J'ai donc pris le ferry pour un ilot a 20 minutes de la ville. 20 minutes qui separe deux epoques, deux rythmes radicalement differents.

suite...bientot!

A tantot
Adrien

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