10 septembre 2008

Petite, petite ile


Takamatsu, la ville ou mon voyage autoroutier s'est acheve, n'est pas une megapole, loin de la. Presque un village a l'echelle de Tokyo.Et pourtant, je n'avais pas envie d'y rester. A peine debarque, j'ai marche jusqu'au port, et j'ai demande a un guichet, sur laquelle des nombreuses iles des environs je pouvais trouver des pecheurs. On m'a repondu "Megi jima, la juste en face" 20 minutes de ferry plus tard j'etais. Un village d'une centaine d'habitants, des maisons traditionnelles(a un etage) entourees d'epais murs de pierres a peine taillees, le port a moitie vide d'un cote et une plage de sable borde de 2-3 minshuku(auberges familiales) flanquees de terrasses de l'autre cote.

J'ai longe la plage, et comme il faisait faim j'y ai demande un bol de nouilles. Pas d'hotes dans l'auberge.Jour de pluie signifie jour de conge sur l'ile.Pour les pecheurs aussi, tous dans leurs masures.
C'est le surlendemain que je rencontrai vraiment les pecheurs de l'ile. L'un d'eux me prit sur son bateau, nous partimes a 4 heures du matin, pour la peche au crabe. Entre la ville de Takamatsu et l'ile Megi... a l'image des insulaires, tous passionnes de leur ile mais souvent contraint de chercher l'avenir ailleurs. Mon pecheur etait un employe de poste retraite, qui avait decide de devenir ce qu'il aimait vraiment, le metier qu'il avait appris enfant par son oncle.

Ses enfants et petits-enfants sont dans les villes, travaillent dans des entreprises, des bureaux, et c'est la vie qu'il le leur a souhaite. Mais lui ne quitterait son ile pour rien au monde.

On ne prit pas grand-chose, mais il m'offrit un tourteau que j'amenai a l'auberge pour le petit-dejeuner. La grand-mere de l'auberge me le cuisina. Je faisait presque partie de la famille(tant et si bien qu'elle refusa l'argent pour les deuxieme et troisime nuits!), que j'avais vu au grand complet la veille. Les deux dernieres generations ont leur coeur sur l'ile et leur moyen de subsistance dans la ville.Ils n'en sont pas malheureux, mais ils ne s'y feront jamais vraiment.

O que je les comprends! Apres trois jours sur cette ile, je n'avais deja plus envie de la quitter!

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